Un projet qui dénature

Un projet qui dénature

le 01/12/2014 16h10mm

Il m’a bien fallu une semaine

Pour peser le pour et le contre

Où en étais-je ?

Ah oui !

La nature est un temple

Ou

C’est là que le clivage intervient

Où de vivants piliers

Ou

Où de vivantes machines

Et plus loin, laissent parfois sortir de confuses paroles

Ou

De vivantes machines

Laissent toujours de profondes cicatrices.

Il n’y a plus de confusion,

Je ne peux me taire

Et prends une nouvelle fois le risque

De ne plus avoir de correspondances,

De rester sur le quai.

Comment ne pas rester sur le qui-vive

Dans une région qui abrite

Le temple de la nature

Dit Palais idéal, de haute attractivité touristique.

Fallait-il encore sacrifier

Sur cet autre temple de la consommation

Ces arpents de terre, d’un autre temps des forêts de Chambaran

Où l’homme n’eut guère d’emprise jusqu’alors avant ce chambardement.

Rendons à César ce qui lui appartient

D’autant qu’une bande dessinée bien connue, le relate

Sous peu en 3D, le domaine des Dieux pour de vrai.

Nous sommes bien loin des foyers de charité,

Avec cette autre bulle.

Prenons aussi notre part de responsabilité

Sur ce message qui nous engage

Et qui de strophe en strophe,

Nous conduit sur les parfums, sur les senteurs,

Sur les sentiers

Qui loin de nous mener à la catastrophe

Chantent le transport de l’esprit et des sens,

Et non, le transport d’argent et d’essence.

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Faut-il parler anglais ?