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Art nomade 2011

 

Du 20 juillet au 7 août 2011

Art nomadeArt-en-marche.jpg

en Pays d’Issoire Val d’Allier Sud                 

3e édition   lien  vidéo Art Nomade 2010lien

 

Située à une demie heure au sud de Clermont-Ferrand, de part et d’autre de la rivière Allier, le Pays d’Issoire Val d’Allier Sud s’étend du Sancy aux Livradois via les vallées des Couzes : une diversité des paysages qui se mêle à un patrimoine culturel tout aussi varié !

Créé en 2005, le syndicat mixte du Pays d’Issoire Val d’Al-lier Sud, regroupe huit communautés de communes et 93 communes. Il met en oeuvre des actions partenariales à l’é-chelle du territoire. Depuis 2006, le pays est labellisé « Pays d’art et d’histoire » et compte parmi ses objectifs, prioritaires, la sensibilisation des habitants et des visiteurs aux différents héritages culturels du pays. Visites guidées, expositions, ateliers de créations artistiques sont autant d’outils permettant d’animer ce patrimoine.

La manifestation « Art nomade » s’inscrit également dans cet esprit de découverte et de partage autour de la création contemporaine.

Chaque année, en partenariat avec l’association « l’Art en marche » (Allier) se déroule une tournée artistique estivale en neuf étapes., autour de la découverte d’artistes contemporains et de leurs créations.

Un territoire labellisé à vocation culturelle

 

… tel est le principe de la manifestation « Art nomade ». Pour sa troisième année consécutive, l’art contemporain s’invite sur le territoire du Pays d’Issoire, du 20 juillet au 7 août 2011. Huit artistes de l’association « l’Art en marche » déambuleront dans les villa-ges du pays et feront découvrir leur travail de création aux visi-teurs.

Villeneuve, Parent, Saint-Babel ou bien encore Jumeaux… sont autant de lieux permettant une véritable création de proximité. Durant deux jours, les artistes sont accueillis par la commune partenaire de la manifestation et dévoilent l’évolution d’une de leurs oeuvres au public. Un atelier pour enfants et adultes est également proposé afin de partager quelques instants de création avec l’artiste.

Selon les dates, la manifestation « Art nomade » conduit le public de la place de village de Jumeaux, aux abords du château de Villeneuve-Lembron ou bien encore à l’abbaye de Mégemont…

A l’issue de chaque halte, l’oeuvre créée est restituée à la municipalité.

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, les 16, 17 et 18 septembre 2011, une exposition retraçant la manifestation estivale sera organisée au Broc. Elle rassemblera l’ensemble des oeuvres créées pendant l’été ainsi qu’une sélection d’oeuvres des différents artistes.

Un artiste, une oeuvre, un village…

 

« L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime, c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. »

Jean Dubuffet, 1960

Mis en exergue en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet, l’Art Brut était considéré auparavant comme un travail artistique marginal, associé aux fous ou à des personnes isolées. C’est grâce à une collection de plusieurs milliers d’oeuvres assemblée par le peintre que cette notion d’Art Brut s’est vé-ritablement dévoilée.

Avec le temps, les oeuvres de ces artistes dits « marginaux » ont pris une place dans le monde de l’Art. Aujourd’hui, de nombreuses galeries et musées en exposent les productions, telles que la collection d’Art Brut à Lausanne, le musée d’art moderne, contemporain et brut de Lille métropole, le musée Art et Marge de Bruxelles…

L’association « l’Art en marche », partenaire de la manifestation, fait partie des lieux mettant en avant cet art singulier. Située à Lapalisse (Allier), plus de 300 artistes internationaux exposent au sein d’une ancienne friche industriel-le réhabilitée en musée depuis 1997. Pour sa troisième édition, l’association et les artistes s’engagent à nouveau auprès de « l’art nomade » en Pays d’Issoire Val d’Allier Sud.

 

 

Place aux artistes !

 

Originaires de l’Ardèche, de la région parisienne, de Grenoble ou bien encore du sud de la France, les artistes séduisent par leurs différences. Tantôt «sculpteur de bicyclettes», graveur sur bois ou peintre, ils s’attribuent une liberté de création selon les principes propres à l’Art Brut.

Présent à la Maison des Jeunes à Issoire les mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 juillet, Guy Lehmann (Ardèche) articule sa création au-tour de la conception de petits vélos en fil de fer qu’il confectionne un à un, formant une « pelote de bicyclettes », un « rouleau compresseur » ou bien encore un « moulin ».

Hélène Hibou (Puy-de-Dôme) réalise un travail artistique autour de la mise en valeur de détails de la nature. Des installations éphémères rythment son travail mais également des gravures, dessin, land art, cé-ramique et écriture. Elle sera présente à Villeneuve les samedi 23 et dimanche 24 juillet.

Laurence Malval (Saône-et-Loire) oeuvre avec un « bout de papier déchiré », un morceau de tissu chargé de couleurs, de textures et de formes particulières collées, cousues ou peintes sur une page blanche. Elle sera à Jumeaux les mercredi 27 et jeudi 28 juillet.

La recherche artistique d’Hanna Chroboczek (Isère) donne lieu à des dessins, peintures, sculptures et photographies d’une très grande fines-se et d’une forte expressivité. Les personnages semblent être son thè-me de prédilection ; ils sont représentés la plupart du temps autour de scènes de vie courante ou intime.

      Auparavant photographe et réalisateur de documentaires, Roland Cros (Paris) est devenu graveur sur linoléum et sur bois. Ces outils préférés : canif et tronçonneuse ! Il expose dans des lieux clos et dans les bois, parcs et jardins. Son travail s’organise autour d’une satire sociale et politique représentant des scènes domestiques, de bals, de rues ou de folies. Il sera à Tourzel les mardi 2 et mercredi 3 août.

Ce sont les objets du quotidien qui inspirent Rui Sampaio (Hérault). Autodidacte, cet artiste peintre et sculpteur réalise des oeuvres à partir de la récupération de différents supports assemblés par des collages et peintures. Présent pour la deuxième année à la manifes-tation « Art nomade », l’artiste sera les 4 et 5 août sur la place du village de Saint-Babel.

D’origine géorgienne, Agnan Kroichvili (Rhône) mêle ses recherches artistiques autour de l’écriture et de la peinture. Des personnages échappés d’un grimoire, des calligraphies minutieuses, une écriture baroque… sont autant de signes caractéristiques de son oeuvre. Ces dernières années, l’artiste s’est orienté vers la figuration de dal-les funéraires. L’abbaye de Mégemont, où il sera présent les 6 et 7 août lui permettra d’exercer un parallèle avec ses créations anté-rieures. Exposition du 6 août au 16 septembre tous les dimanches de 14h à 18h

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Projet Abbaye de Mégemont

  Je me propose après avoir travaillé pendant trois ans sur l’anniversaire de la fondation de

Cluny de présenter en l’abbaye de Mégemont, plusieurs oeuvres accomplies à partir des

dalles funéraires de différents sites tels que Baume-les-messieurs, Gigny sur Suran, Ainay

de Lyon etc…Au total plus de 15 matrices ont été réalisées.

Bien qu’il s’agisse d’une abbaye cistercienne, nous savons que la fondation de Cluny

marque un tournant à l’approche de l’an mil, le sol de France se recouvrant de « la robe

blanche des églises ». Nous savons que l’ordre cistercien découle du même ordre que celui

de Cluny avec une règle commune : celle de St Benoit appliquée avec une plus stricte

observance.

Mon attention à la lecture de l’histoire du lieu a été attirée par le fait qu’en 1612, les moines

laissent le monastère de la la Bénisson Dieu aux bernardines de Mégemont sous

l’administration de la jeune abbesse Françoise de Nérestang, soeur de Claude, abbé du lieu

ainsi échangé.

La présence sur le site de la Bénisson Dieu de trois dalles funéraires dont deux d’abbés et

une du chevalier de L’Espinasse et de sa femme m’incite à ce rapprochement.

Je me propose d’effectuer au préalable de ces journées de rencontre avec le public

le relevé sur feuille plastique de ces différentes dalles et d’en effectuer le transfert en partie

sur carton plume et sur multiglass.

Je procéderai en direct à différentes impressions de ces dalles funéraires et le public pourra

aussi participer à cette révélation. L’impression la plus réussie restera la propriété

de la commune de Chassagne en mémoire de cette permutation des deux lieux, symbolisant

le lien spirituel et de sang qui les unit.

 

 

 

 

 

 

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